Analyste-financier
Son rôle
Dans une salle des marchés, l’analyste financier intervient en support des activités de trading et de vente. Sur le marché des actions, par exemple, il est chargé de fournir des informations sur des sociétés cotées en Bourse et /ou sur des secteurs d’activité. Ses recherches sont finalisées par des rapports dans lesquels il donne des préconisations d’achat ou de vente. Parfois, il accompagne les vendeurs en clientèle pour leur fournir un appui technique.
On trouve également des analystes financiers dans les bureaux d’études des établissements financiers ; contrairement aux analystes des salles de marché, qui se consacrent exclusivement au court terme, ces derniers réalisent des scénarios à moyen et long terme. Leurs études sont destinées aux salles de marché, et sont aussi utilisées dans d’autres services de la banque tels que les agences, les centres d’affaires, l’ingénierie financière, voire la direction générale qui peut s’en servir pour établir le budget prévisionnel.
Les qualités requises
Outre une attirance pour les chiffres et la prospective, l’analyste financier doit savoir s’exprimer aussi bien oralement que par écrit... et, si possible, en au moins trois langues. Les adeptes du contact rechercheront plutôt l’ambiance de la salle des marchés et les relations avec la clientèle tandis que les timides préféreront travailler en solitaire au sein d’un bureau d’études.
La formation
Cette profession est accessible aux diplômés des écoles de commerce et d’ingénieurs, mais aussi aux universitaires titulaires d’un master ayant trait à l’économie ou la finance. A noter : la Société française des analystes financiers (SFAF) délivre une formation continue de deux ans aux analystes financiers débutants, qui se solde par la remise d’un diplôme.
Le salaire du débutant
Autour de 2 290 euros bruts par mois.
Et après ?
L’analyste financier se " bonifie " au cours des années par l’expérience qu’il acquière ! C’est pourquoi il est plutôt conseillé de faire l’essentiel de sa carrière dans cette profession. L’évolution classique consiste alors à élargir sa compétence sectorielle sur une zone géographique plus vaste. Cela dit, rien n’interdit de s’orienter vers d’autres métiers comme la vente en salle de marché, la gestion de Sicav ou encore le conseil en fusion-acquisition.
A savoir
Avec la complexité croissante des marchés, ce métier a acquis ses lettres de noblesse et attire de plus en plus de jeunes diplômés. Cette montée en puissance s’accompagne de deux tendances : une spécialisation accrue par secteurs économiques et géographiques et un élargissement de la fonction vers le conseil en clientèle.