Conseiller en fusion-acquisition
Son rôle
Il conseille des entreprises dans la réalisation de montages financiers complexes : opérations d’achat, de vente, restructurations... Spécialisé dans un secteur d’activité il suit de près l’actualité financière afin de détecter des affaires alléchantes. Il rencontre ensuite ses clients potentiels pour leur faire part de ses idées. Lorsque ses propositions sont acceptées, il est mandaté pour suivre l’exécution de l’opération de A à Z. Il s’entoure alors d’une équipe d’experts (juristes, économistes...) et supervise toutes les facettes de l’affaire, de la phase de négociation à la mise en œuvre des modalités de la transaction.
Les qualités requises
Un jour à New-York, le lendemain à Tokyo, des soirées et des week-ends souvent sacrifiés, le conseiller en fusion/acquisition doit avant tout faire preuve d’une totale disponibilité. Il doit aussi savoir s’adapter à des situations changeantes, être tenace et créatif. Bien sûr, pour ce " globe trotter " de la finance, la maîtrise parfaite de deux ou trois langues est incontournable.
La formation
Appartenant à la crème de la finance, les conseillers en fusion-acquisition collectionnent les diplômes de prestige : grandes écoles de commerce ou d’ingénieurs, souvent assortis de mastères et /ou de MBA. En outre, ils doivent avoir acquis une expérience de la banque d’affaires, au moins au travers d’un stage.
Le salaire du débutant
De 3 811 à 6 100 euros bruts par mois, avec la possibilité de toucher des bonus liés aux succès des opérations, qui peuvent parfois multiplier plusieurs fois le salaire annuel !
Et après ?
L’évolution classique consiste à mener des transactions de plus en plus nombreuses et importantes, pour devenir senior autour de 35/40 ans, voire associé-gérant dans une banque spécialisée dans le conseil aux entreprises, avec une rémunération annuelle pouvant alors friser plusieurs millions d’euros…
A savoir
Mondialisation oblige, ce métier est actuellement très porteur, du fait des multiples rapprochements d’entreprises à l’échelle internationale. Tous les grands établissements recrutent, qu’il s’agisse des banques d’affaires ou des banques généralistes.